Je suis né en 1964. Je suis un ancien sportif classé -2/6 soit dans les 200 premiers tennismen français. Tout en ayant atteint ce niveau et me trouvant aux portes du professionnalisme en suivant un circuit ATP au Canada dans mes jeunes années, une question me taraudait toujours (extrait de mon livre) : « que pouvaient m’apporter la compétition perpétuelle, la recherche constante de surpassement de soi ? » Il me fallait des réponses à une sorte d’antinomie apparente entre la compétition qui ne laisse pas de place à l’échec, et le plaisir du jeu. La victoire potentielle résonnait en moi comme une sorte de métaphore d’un meurtre avec un gagnant et un perdant ! Pour transcender cette réalité, j’ai donc choisi l’étude d’un art martial, dont je soupçonnais déjà des bénéfices importants avec une philosophie m’offrant de nouveaux champs d’investigation. Ces derniers ont dépassé toutes mes espérances au fil de ma pratique. Ils m’ont permis de sortir ce que j’avais dans les tripes, bien plus que la compétition. J’ai compris en effet que la victoire sur nous-mêmes est la meilleure des bases, qu’elle est accessible à tous, et qu’elle permet de se fixer indéfiniment de nouveaux objectifs. »
Pratiquant d’arts martiaux depuis plus de 30 ans, j’ai été tour à tour élève et assistant dans de nombreuses disciplines en judo et ju-jitsu (ceinture noire 1er dan), karaté (ceinture noire 2ème dan), aïkido, boxe française, et pour finir yoseikan budo, dont j’ai reçu la plus grande inspiration et qui a su éclairer mon chemin au bon moment pour trouver ma propre voie (principalement grâce à Jean François Demoulin*, en vidéo ci-dessous, qui m’a montré le lien intangible entre ces diverses disciplines pratiquées précédemment – cliquez ici pour trouver des liens sur le yoseikan budo fondé par Hiroo Mochizuki). Restant un éternel chercheur, j’ai aussi entamé une formation « systema » auprès de Yvan Cam, instructeur (formé par les plus grands maîtres russes dont Constantin Komarov, Vassiliev, Ryabko etc) et créateur de l’association ADDAM à Toulouse, mettant l’accent sur la respiration (avec 4 respirations principales) et la mise en conscience des chaînes musculaires pour développer un corps disponible et relâché sans être soumis à la peur de l’agression.
Egalement chef d’entreprise depuis 30 ans, et manager d’une équipe, j’ai appris très tôt à appréhender les risques, à les évaluer, aussi bien dans les arts martiaux qu’à travers mon activité de courtier d’assurances et gestionnaire de patrimoine, où il s’agit ni plus ni moins que de les circonscrire.
Tout en donnant un cap de croissance à mon entreprise (je suis passé de 2 à 11 collaborateurs en 2014), je foule donc les tatamis de manière assidue (c’est à dire au moins 3 fois par semaine, sans compter les week-ends) depuis 1986. En dehors des passages de grades réguliers dans les diverses disciplines pratiquées, examens que j’ai abandonné depuis, ne me retrouvant plus dans le sytème d’évaluation fédéral (mettant trop l’accent sur la partie ostentatoire), j’ai aussi participé à diverses compétitions et entre autres acquis le titre de vice champion de France de Karaté Jistu en 2006 et fait également 3ième aux éditions 2003 et 2004 avec mon complice Bertrand Hyronimus. Ces années de compétition étaient surtout l’occasion de tester où j’en étais, grandeur nature, avec son lot de défaite et de victoire, mais toujours des leçons apprises sur mes pistes de progrès. Cela fait bien longtemps que le but n’est plus de me mesurer aux autres, mais en me mesurant à moi-même, de seulement continuer à cultiver ma santé, ainsi que mes compétences d’adaptation pour apporter mon énergie constructive dans les missions sociales que je me suis assigné.
Curieux de la vie, j’ai également été formé en PNL, hypnose et Neuro-Sémantique à l’institut de Bègles, ce qui m’a permis d’étudier la corrélation entre les mécanismes singuliers du cerveau et nos comportements, ainsi que de pointer les outils que j’avais utilisé naturellement dans mes réussites sportives et professionnelles. Je poursuis ma recherche constante pour découvrir les enjeux du vivant en suivant notamment Andrea Debreceni, ma compagne, philosophe et psychologue, et créatrice de l’Ecole libre de la voie de l’être, école de psychologie, dont j’ai été élève et enseignant (dans la façon de replacer les personnes dans le mouvement pour passer de la compréhension à l’application). Ces études m’ont amené à une certification professionnelle auprès de l’Institut de Neuro Cognitivisme du Docteur Fradin, que j’ai choisi notamment pour leur aptitude à décrire les 4 gouvernances de nos comportements et à élaborer des méthodes efficaces pour les optimiser, à titre individuel ou dans le cadre collectif.
Enfin, je suis l’auteur du livre « L’art martial, une voie d’accomplissement personnel » réservé principalement à mes élèves, relatant toute ma démarche et donnant un certain nombre de clés que j’ai pu mettre en oeuvre pour devenir ce guerrier pacifique, dont j’ai toujours rêvé, même enfant en dévorant les westerns.
Voici un extrait de mon livre : « Ce livre est le résultat de la force d’un rêve suprême : devenir comme le dit joliment Yannick Noah dans son livre autobiographique, un « guerrier pacifique » au milieu des siens, car l’affrontement sans hostilité proposé dans les arts martiaux m’éveille à une relation d’échange plus équilibrée. C’est chercher à m’accomplir, à m’affirmer sans agressivité ni soumission, opter pour un comportement assertif, qui désigne la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres (et sans utiliser ni la force, ni la ruse). C’est autant savoir m’engager dans l’action que m’employer à de la modération pour ne pas m’user contre les pots de fer et conserver un recul suffisant face aux situations, me permettant d’élargir mes points de vue. C’est réaliser mes rêves les plus intimes, surmonter les épreuves toute ma vie jusqu’à mon dernier souffle, sans jamais me résigner, en gardant la tête haute, en respectant les autres et en contribuant à la paix et l’harmonie dans le monde qui m’entoure (notamment par la voie de l’enseignement, et en essayant tout simplement de ne nuire à personne), sans oublier d’où je viens et qui je suis. Je souhaite un jour pouvoir faire partie de ces hommes ordinaires dont la beauté de leur âme réside dans leur capacité à pouvoir faire des choses extraordinaires, qui trouvent le courage d’affronter les épreuves les plus dures et qui puisent dans leurs ressources les plus profondes pour en extraire le meilleur. Ils construisent leur monde en prenant leurs rêves et en les reliant à la réalité, afin qu’ils ne restent pas dans des illusions. J’aime à penser que les véritables héros sont ceux qui donnent tout ce qu’ils peuvent, qui sont prêts à « se défoncer » selon l’expression familière. Pour leur ressembler, nous devons utiliser nos deux consciences cognitives pour mettre nos réels moyens en concordance avec nos aspirations. »
J’ai compris grâce à l‘Ecole libre de la voie de l’être, que l’art de la confrontation est un acte d’amour. Voici mes réflexions extraites de mon mémoire : « Comme disait Camus, « l’homme est la seule créature qui refuse d’être ce qu’elle est ». Nous avançons masqué pour ne pas égratigner notre image liée à nos différentes identifications du passé. Est-ce que l’amour de soi réside dans le fait de se cacher ou au contraire de s’abandonner à ce qui survient pour mieux utiliser l’information qui en résulte ? Voici un premier élément de réponse, comme quoi pour se confronter, il faut aimer, car nous sommes loin de l’indifférence mais bien au contraire, cet acte démontre une haute considération pour nous-mêmes et nos relations. » J’ajoute : « Alors, en étant honnête avec soi (en s’aimant), le masque peut tomber lors de chaque confrontation nous permettant de cueillir les leçons transmises sur nos conditionnements, nos failles ou nos dénis, ou quand nous obéissons à nos pulsions, à nos instincts ou frustrations, ou quand encore notre égo prend le contrôle. Par ce processus, nous nous « individuons », selon l’expression de Jung, c’est-à-dire que nous pouvons dès lors acquérir une forme d’autonomie en étant capable d’utiliser les différents outils donnés par la vie, sans plus nous identifier à eux, en ne voyant notre passé que comme un bagage qui peut nous servir. » Et je conclue de la façon suivante : « Nous devons « chevaucher le dragon », qui consiste à épouser du mieux possible ses mouvements (en cela, c’est un acte d’amour) et livrer notre combat intérieur pour accepter nos peurs, nos blocages, nos émotions, afin de les sublimer. Dans toutes les traditions spirituelles, celui qui chemine doit combattre l’illusion et se pacifier intérieurement pour pouvoir vivre les transformations nécessaires et trouver l’être en soi. C’est un combat dans le sens que nous ne restons pas indemnes d’une rencontre, il doit en ressortir toujours quelque chose, au minimum en être enrichi, questionné ou troublé, ou on ne peut pas parler de véritable rencontre et d’échanges. Il s’agit donc de développer une attitude de « com-battant » qui ne consiste pas à se battre « contre » (car la partie est perdue d’avance avec un adversaire plus fort puisqu’il s’agit d’une part de nous-mêmes tapie dans l’ombre), mais « avec » en acceptant toutes nos facettes que nous devons sans cesse explorer pour grandir avec chacune de nos relations. Seul l’amour en définitive nous donnera la force suffisante pour nous transformer ou donnera l’élan nécessaire à d’autres (comme la mère communique l’élan à son enfant), car ce sentiment a bien le pouvoir de surpasser nos peurs pour secourir ce que nous chérissons. A ce titre, prendre soin de soi est une priorité et doit à la fois être un acte de confrontation et d’amour. En effet, nous avons tout en autant besoin d’assurance (d’estime de soi) que de confrontation (de remise en question, d’humilité), qui alternativement, restent les 2 clés indispensables pour avancer en confiance dans l’a-venir. Bien souvent ce n’est que la frustration, lorsqu’elle dépasse un certain seuil, qui nous amène sur le chemin de la confrontation. Nous reculons cette échéance au maximum pour éviter la responsabilité qui va de pair, car il est inévitable, ici, de rendre des comptes (ne serait-ce qu’à nous-mêmes). La névrose ou la psychose ne seraient alors que des refuges… »
Voici enfin une citation, reprise dans mon livre, qui résume assez bien tout cela : « Comme dit Hubert Reeves, qui a vulgarisé l’astrophysique : « si l’Homme reste dans la rationalité, il s’assèche et s’il n’est que dans l’imaginaire, il devient fou. » Sans l’action, l’imagination ne serait qu’un moyen de nous réfugier dans l’irréel, se refusant à toute critique. »
C’est pourquoi, je suis devenu aujourd’hui tour à tour « business coach », « entraîneur personnel » ou/et « coach martial » afin d’aider les gens à trouver l’équilibre dans leur vie, ou tout au moins à mieux maîtriser leurs forces et faiblesses dans ce qui se trame aux travers des situations qu’ils affrontent. Il est parfois difficile de trouver le temps et la motivation de surmonter certains déséquilibres chroniques : mon rôle est de vous accompagner et de vous pousser au maximum pour empêcher ces déséqulibres de trop vous nuire dans la durée, et pour vous permettre d’atteindre vos objectifs avec le sentiment d’avoir donné le meilleur de vous-mêmes !